Avait-il déjà la tête à la mairie de Saint-Juéry lorsque Jean-Paul Raynaud alors fraîchement élu lui avait proposé une place de suppléant pour les élections cantonales ? Mystère ! Toujours est-il que c'est en cette qualité que l'on présente Dominique Baloup aux électeurs Saint-Juériens.
Ce principal de collège n'en est pas à sa première campagne à Saint-Juéry puisqu'il faisait parti de la liste unique menée par le socialiste Jacques Lasserre en 2008. En 2014, c'est à Albi, sur la liste d'un autre socialiste et d'un autre Jacques, Valax, celui-là, qu'il était candidat.
Malgré des états de service qui indiquent le tropisme de gauche de cet habitant des Avalats, il a cru bon de le rappeler à nouveau en ces temps de chamboulement politique lorsque la Dépêche lui a consacré un article ce 27 juin, titré : "Je suis de gauche, je le revendique". [On notera par ailleurs que la citation n'apparaît nulle part dans le corps du texte, ce qui nous prive de son contexte].
La politique de la main tendue
Pour ne pas prêter le flan aux critiques qui verraient cette candidature comme un affaiblissement du camp de la gauche, Dominique Baloup a expliqué dans le quotidien régional avoir tendu la main aux deux rivaux de la dernière municipale, le maire Jean-Paul Raynaud et Blandine Thuel, figure tutélaire de l'opposition. Dans les deux cas, il explique "ne pas avoir réussi à s'entendre", mais reproche en particulier au maire sortant de ne pas avoir tenu sa promesse de ne faire qu'un mandat.En parallèle, l'Avalatois a pu dérouler les prémices d'un programme au cours de plusieurs réunions. Dès le 14 novembre dernier, dans les colonnes de la Dépêche, il dressait quelques dossiers lui tenant particulièrement à cœur. Dynamiser le commerce en centre-ville où selon lui, "un commerce sur six a fermé". Il propose notamment d'exonérer de cotisations sociales les sociétés qui s'implanteront sur la commune. Le candidat s'est également prononcé en faveur du déploiement de caméras de videosurveillance en centre-ville pour lutter contre la délinquance "[qui] se développe chez nous". Enfin, il propose de rompre avec la logique des grands ensembles de logements sociaux et de construire en diffus, en mutualisant le foncier avec les communes voisines.
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