mardi 23 juillet 2019

Jean-Paul Raynaud en quête d'un second mandat

Troisième candidat déclaré pour la mairie de Saint-Juéry, Jean-Paul Raynaud va briguer un second mandat. Durant sa campagne victorieuse de 2014, il avait endossé le rôle de l'outsider face à la candidate désignée pour succéder au maire sortant. Mais cette fois-ci, l'édile se trouve dans une position moins avantageuse.

Il en rêvait et il l'a fait. En 2014, après une première tentative infructueuse trente ans plus tôt, Jean-Paul Raynaud est devenu maire de Saint-Juéry. Et pourtant, ça n'était pas gagné. Adoubée par Jean-Jacques Lasserre et investie par le Parti socialiste, Blandine Thuel était bien partie pour prendre la succession du maire sortant à l'issue de son second mandat. Jean-Paul Raynaud alors conseiller général du canton encarté au PS décide de claquer la porte du parti avec des militants acquis à sa cause et se présente en dissident.

Malgré la présence d'une troisième liste divers droite, il a su capter le vote d'électeurs déçus par les deux premières années du quinquennat Hollande pour battre la liste Thuel d'une trentaine de voix à peine au premier tour et s'imposer beaucoup plus largement au second.

Aux responsabilités, la nouvelle équipe municipale a poursuivi le projet de restructuration du centre-ville initié lors de la précédente mandature, piloté l'opération de transformation de la gare en équipement culturel. Elle s'est également attaquée aux dépenses de fonctionnement de la collectivité. Des caméras de vidéosurveillance sont sur le point d'être installées et une nouvelle station de production d'eau potable pluricommunale va être livrée à la fin du mandat.

Si ce bilan non exhaustif témoigne de l'implication des élus et des services municipaux au cours de ces 6 dernières années, l'opposition, trop peu associée aux prises de décisions, a toujours dénigré l'action du maire. Si Jean-Paul Raynaud conserve un certain capital de sympathie auprès des habitants, il a longtemps laissé planer le doute sur sa volonté de se représenter. Mais dans l'article que lui consacre La Dépêche ce 6 juillet, il a expliqué avoir changé d'avis. "J'ai pu dire il y a longtemps que je ne me représenterais pas mais je ne savais pas que le temps d'un mandat ne correspondait pas au temps de réalisation des projets".

Il a présenté le renouvellement de sa liste aux 2/3 comme une volonté de donner un nouveau souffle. Selon nos informations, cela s'explique également par les désistements de conseillers issus de la majorité municipale, certains ayant décidé de jeter l'éponge, et d'autres, de rallier une autre liste.

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