traiter de la vie politique à Saint-Juéry à l'approche des élections départementales. Nous voulions faire un point d'étape en décembre dernier, pensant avoir quelques indices sur des non-candidatures méritant publication, avant de finalement procrastiner. A l'approche du 1er avril, nous voulions nous prêter à l'exercice de l'article-blague avant de finalement laisser tomber. Nous nous serions probablement laissés porter jusqu'au prochain scrutin si un divorce tonitruant n'était pas venu secouer le cocotier saint-juérien, nous imposant de reprendre la plume numérique.
Tonnerre donc au sein d'Agir pour Saint-Juéry ! Souvenez-vous, il s'agit de ce groupe du conseil municipal composé de quatre colistiers de Jean-Paul Raynaud, ancien maire et actuel conseiller départemental. Déjà en juin 2020, la sélection de ces élus d'opposition avait été laborieuse tant les candidats à cette tâche ingrate étaient peu nombreux. Soit, Marjorie Milin (6eme), Karine Barrau (9eme), Patrick Marie (13eme) et Patrick Sirven (21eme), avaient accepté. Entre-temps, la seconde mieux classée a démissionné de son mandat remplacée par Georges Masson (23e). Heureusement que l'obligation de mixité ne s'applique qu'aux adjoints !
En cette fin mars, dans un article paru dans La Dépêche du Tarn, Patrick Sirven et Georges Masson, indiquent leur intention de former leur popre groupe "Ensemble tout est possible", pour continuer à siéger dans l'opposition mais en se distinguant de leur groupe initial qu'ils estiment "trop systématiquement en opposition". Agir pour Saint-Juéry s'en est ému dans un post (à retrouver à ce lien) publié sur Facebook où on demande aux deux élus de démissionner de façon à pouvoir faire entrer deux colistiers loyaux à la liste.
En conséquence, l'opposition qui ne dispose que de 5 des 29 sièges du conseil municipal est désormais morcelée. C'est un très mauvais signal pour quiconque aurait des ambitions pour les élections départementales dans les rangs minoritaires de Saint-Juéry.
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